L’efficacité énergétique : comment optimiser les économies d’énergie ?

Rédigé par Amélie
Mis à jour le 28 déc. 2023
Temps de lecture : 4 min
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Le protocole de Kyoto, signé en 1997 et ratifié par 183 pays, stipule que les pays industrialisés devront d’ici à 2050 diviser par quatre ou cinq les émissions de gaz à effet de serre. Cet objectif stigmatise l’urgence dans laquelle se trouve la planète et traduit qu’il convient de mobiliser toutes les forces disponibles pour atteindre ces objectifs. L’efficacité énergétique se place au coeur de ces démarches et s’inscrit dans une politique en faveur des économies d’énergie. La loi Climat et résilience vient confirmer l'importance de cette problématique aux yeux des Français.

À l'heure où le conflit russo-ukrainien met sur le devant de la scène les enjeux d'indépendance et de transition énergétique, retour sur les solutions pour diminuer les consommations nationales, dans tous les secteurs.


Le bâtiment, au coeur des enjeux d’efficacité énergétique

Consommer moins d’énergie en maîtrisant mieux cette dernière. Tel est le défi que pose l’efficacité énergétique, qui à proprement parler se définit par le rapport de l’énergie consommée sur celle produite.

picto-immeuble-bleuLe secteur du bâtiment résidentiel et tertiaire est considéré comme le plus énergivore (il représente 44 % de la consommation d’énergie finale en France) devant le secteur des transports (31 %) et de l’industrie (21 %). Il est donc sensé que les priorités des actions à conduire pour optimiser les économies d’énergie se tournent vers le bâtiment.

Les passoires thermiques sont progressivement interdites à la location, obligeant les propriétaires bailleurs à entreprendre des travaux de rénovation avant plusieurs échéances : 2025 pour les logements classés G, 2028 pour les logements F, et 2034 pour les logements étiquetés E.

Du côté des entreprises, le décret tertiaire (dispositif Éco Énergie Tertiaire) vient ajouter des objectifs ambitieux pour les établissements d'au moins 1 000 m2 : faire 60 % d'économies d'énergie d'ici 2050, avec des paliers en 2030 (40 %) et 2040 (50 %). Les secteurs industriel et agricole ne sont pas oubliés, avec de plus en plus d'incitations à consommer moins et mieux leur énergie.


Comment mesurer les économies d’énergie ?

Le gouvernement français et l’Ademe (Agence de l’environnement de la maîtrise de l’énergie) ont élaboré en 2011 un plan d’actions regroupant 27 mesures complètes pour développer l’efficacité énergétique. Cette démarche s’articule autour de 3 enjeux prioritaires:

  • Réduire les consommations des ménages (et se focaliser majoritairement sur les ménages les plus précaires, insister sur la rénovation thermique et sensibiliser les citoyens pour qu’ils adhèrent à l’éco-responsabilité au quotidien),
  • Développer la compétitivité des entreprises (avec notamment la volonté de soutenir des travaux d’économies d’énergie et promouvoir de nouveaux modèles par la création de contrats et de modes de financement attractifs et appropriés),
  • Prôner l’éco-responsabilité d’un État exemplaire (réadapter l’éclairage public, intégrer des solutions de mobilité durable, favoriser l’intégration de la responsabilité environnementale dans la commande publique).

Picto_Curseur_OrdiUn logiciel de suivi des consommations énergétiques, comme DeltaConso Expert, permet de mieux mesurer les indicateurs clés (KPI) et leur évolution dans le temps, afin de définir des actions d'amélioration. L'outil s'adresse autant aux entreprises — industrie, tertiaire — qu'aux collectivités ou à l'habitat collectif.


Quels leviers pour optimiser l'efficacité énergétique dans le bâtiment ?

En rénovation comme en construction, les normes tendent vers plus d'exigence en matière de sobriété énergétique. La nouvelle RE 2020 prévoit notamment l'interdiction du chauffage au gaz, et met en avant les bâtiments à énergie positive (BEPOS), qui produisent plus qu'ils ne consomment.

Il convient de distinguer deux types d’actions d'efficacité énergétique : les solutions dites passives ou actives.

Les solutions passives d'optimisation énergétique

Les solutions passives se définissent par le fait de concevoir et construire des bâtiments qui affichent une performance énergétique recevable :

  • Avec une bonne orientation du bâtiment (capter la maximum d’énergie naturelle),
  • Avec un bâti répondant à une étanchéité à l’air performante,
  • Avec un système de ventilation optimisé (VMC à double flux permettent de réduire de 70% la consommation en énergie par rapport un ventilation traditionnelle à simple flux),
  • Avec une conception visant à réduire les fuites d’air,
  • Avec dispositif de chauffage performant (une chaudière à condensation et basse température par exemple consomme entre 12 et 20 % de moins qu’une chaudière à fioul traditionnelle…),
  • En incitant à l’utilisation de chauffage à base d’énergies renouvelables, tels que les chauffages biomasse ou les pompes à chaleur,
  • En équipant les logements de matériels électriques peu énergivores, tels que les ampoules basse consommation ou les LEDs, et en préférant des matériels d’électroménager récents (avec une classe énergétique performante).

Une efficacité énergétique optimale implique une démarche globale, qui traite toutes les sources de gaspillage d'énergie et améliore tous les postes de consommation.

Les solutions actives pour une meilleure efficience énergétique

Grâce à des solutions innovantes, il est possible de réduire sensiblement les pertes d’énergie dans un bâtiment. En utilisant par exemple des dispositifs électroniques qui captent la présence pour éclairer uniquement quand cela est nécessaire, et qui détectent les ouvertures de fenêtres, etc. Autre astuce : installer un thermostat de chauffage qui régule automatiquement la puissance de l'équipement en fonction de son environnement.

Des aides massives pour financer l'efficacité énergétique

main-piece-euro-primeSubventions, prêts avantageux, primes, crédits d'impôt... du multiples solutions existent pour alléger les dépenses, notamment en rénovation énergétique des bâtiments et équipements. Objectif évident : encourager les projets, face au coût élevé qu'ils engendrent. Ces aides s'adressent autant aux entreprises qu'aux particuliers, aux copropriétés ou aux collectivités. Exemple : les Certificats d'économies d'énergie.

Le plan France Relance, dans le cadre de l'épidémie de Covid-19, a d'ailleurs massifié certains dispositifs.


Hellio s'engage dans l'efficacité énergétique du bâtiment

En tant qu'acteur référent de la maîtrise de l'énergie, Hellio accompagne tous ses partenaires — particuliers, copropriétés, entreprises, collectivités et professionnels — dans leurs projets d'efficacité énergétique.

picto-poignee-mainsDu financement des travaux à leur réalisation, en passant par des prestations d'audit énergétique, AMO et conseils personnalisés, Hellio accélère la transition des Français vers une consommation plus responsable et économe. Avec les ingénieurs en efficacité énergétique du bureau d'études Akéa Énergies, le groupe mène les opérations de bout en bout, en calculant les résultats escomptés.

Avec la mise en place d'un Contrat de Performance Énergétique (CPE), les économies attendues peuvent même être garanties sur une durée définie entre les deux signataires.


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Cet article a été rédigé par Amélie,

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